L’arrivée de la 11e étape du Tour de France, mercredi 16 juillet, a été brièvement perturbée par l’irruption d’un manifestant pro-palestinien sur la chaussée. L’homme, vêtu d’un tee-shirt portant l’inscription "Israel out of the Tour"("Israël hors du Tour") et brandissant un keffieh palestinien, a été interpellé après avoir franchi les barrières de sécurité.
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L’incident est survenu alors que les coureurs Jonas Abrahamsen, Mauro Schmid et Mathieu van der Poel se disputaient la victoire d'étape. Le manifestant a été intercepté à temps par un membre de l'organisation, sans qu’aucun coureur ne soit mis en danger.
La préfecture a confirmé l’interpellation, sans donner davantage de détails sur l’identité du perturbateur. Dans la foulée, le collectif Extinction Rébellion Toulouse a revendiqué l’action, qualifiée de "coup de poing pour la Palestine". Dans un communiqué, le groupe écologiste radical a exigé l’exclusion de l’équipe Israel Premier Tech, qu’il accuse d’être une "ambassadrice d’Israël".
Une sécurité renforcée autour d’Israel Premier Tech
Depuis le début de l’épreuve, des mesures de sécurité renforcées entourent l’équipe Israel Premier Tech, présente au sein du peloton. Plusieurs policiers sont affectés à sa protection, notamment devant le bus de la formation israélienne au départ de chaque étape. Des précautions ont également été prises sur le plan visuel : le mot "Israël" a été retiré des véhicules et du maillot d'entraînement, dans un souci de discrétion.
Les organisateurs du Tour, ASO (Amaury Sport Organisation), n'ont pas souhaité commenter cet incident.