Alors que la société israélienne continue de panser les plaies du 7 octobre, la résidence présidentielle accueillera, pour la seconde année consécutive, une cérémonie initiée par Itshak Herzog pour célébrer le courage civil. Quinze citoyens recevront le Prix présidentiel de l’héroïsme civil, dont cinq à titre posthume.
Cette distinction vise à honorer les gestes héroïques posés en marge des événements militaires. Parmi les lauréats : Malham As’ad, un Israélien druze qui a protégé des supporters juifs de Maccabi lors d’une attaque antisémite à Amsterdam, ou encore Yuval Kestelman, tué par des tirs amis après avoir neutralisé deux terroristes. Son courage sera reconnu à titre posthume.
La cérémonie qui aura lieu le 4 septembre se veut à la fois un hommage solennel et un acte de mémoire civique. En rappelant que l’héroïsme ne se déploie pas uniquement sur les champs de bataille, mais aussi dans les rues, les abris ou les actes anonymes de bravoure, le président Herzog entend ancrer cette reconnaissance dans la durée, au-delà de son propre mandat.