Israël

Le Likoud appelle à appliquer la souveraineté en Judée-Samarie

« Il est temps d’effacer les maudits Accords d’Oslo et de déclarer : c’est notre terre. »

2 minutes
21 juillet 2025

ParDelphine Miller

Le Likoud appelle à appliquer la souveraineté en Judée-Samarie
David Friedman, ex-ambassadeur des États-Unis en Israël, lors de la conférence sur la souveraineté en Judée-Samarie à la Knesset, Jérusalem, le 21 juillet 2025. Photo : Yonatan Sindel/Flash90

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Lors de la conférence « Souveraineté Maintenant » à la Knesset, plusieurs ministres et députés du Likoud ont appelé à faire de l’annexion de la Judée-Samarie une priorité nationale.

Une conférence politique marquante s’est tenue lundi 21 juillet 2025 à la Knesset sous le nom de « Souveraineté Maintenant », à l’initiative de plusieurs membres du Likoud dont les députés Moshe Pindrus, Dan Illouz, Keti Shitrit, Avichai Boaron et Ariel Kallner. L’événement, soutenu par des ministres, des maires de Judée-Samarie et des chefs de conseils régionaux, visait à remettre la question de la souveraineté israélienne sur les territoires à l’agenda politique et médiatique.

Dans un discours fort, le député Moshe Pindrus a lancé : « Vingt ans de gouvernement de droite – il est temps d’effacer la mémoire des maudits Accords d’Oslo. Appliquer la souveraineté. Déclarer : c’est notre terre. »

Le président de la Knesset, Amir Ohana, ainsi que le ministre Eli Cohen ont eux aussi exprimé leur soutien à une telle initiative, affirmant qu’Israël ne pouvait plus se permettre l’ambiguïté juridique et stratégique en Judée-Samarie. Plusieurs orateurs ont souligné que la majorité du public israélien soutient l’application de la souveraineté sur les zones C, et que le moment est venu d’agir.

Le mouvement Ribonut, qui milite depuis plusieurs années pour cette cause, a salué la conférence comme une étape clé. Ses responsables, Nadia Matar et Yehudit Katzover, ont déclaré : « La souveraineté n’est pas une idée théorique, c’est une exigence du peuple. »

Une commission spéciale dirigée par le député Tzvi Sukkot (Sionisme religieux) travaille parallèlement sur les aspects pratiques et juridiques de cette application, en coordination avec des juristes, des maires et des membres du gouvernement.

Le message de la conférence était clair : le temps des déclarations est révolu, l’heure est à l’action. Les organisateurs ont appelé le gouvernement à prendre des décisions concrètes d’ici la fin de la session d’été, avec pour objectif d’ancrer la souveraineté israélienne sur le terrain – avec ou sans accord international.