France

Une employée de Roissy mise à pied après avoir scandé "Free Palestine" à des passagers israéliens

l'employée aurait retenu un groupe d'adolescents israéliens sans raison apparente, avant de leur rendre leurs passeports en scandant son soutien à la cause palestinienne

2 minutes
21 juillet 2025

ParJohanna Afriat

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Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux a provoqué une vague de réactions et déclenché une enquête interne. Les images, vues des centaines de milliers de fois depuis leur publication le 18 juillet sur X, montrent une agente de sécurité interpellant les passagers israéliens en attente avec des slogans "Free Palestine" dans un aéroport parisien.

Selon plusieurs témoins, l'employée aurait retenu un groupe d'adolescents israéliens sans raison apparente, avant de leur rendre leurs passeports en scandant son soutien à la cause palestinienne.

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Contacté par Le Figaro, Aéroports de Paris (ADP) a confirmé que l'incident s'est déroulé mi-juillet à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, en zone réservée, c'est-à-dire après les contrôles de sécurité. La scène a eu lieu lors d'un contrôle secondaire de passeports effectué avant l'embarquement sur un vol Air France, une procédure standard pour certains vols sensibles ou à la demande des autorités du pays de destination, notamment vers les États-Unis ou Israël.

Sanctions immédiates

Air France a rapidement pris ses distances avec l'incident, rappelant que "la vérification des passeports sur [ses] vols est assurée par une société de sûreté externe habilitée, conformément aux réglementations locales en vigueur". La compagnie, qui revendique être "profondément attachée aux valeurs d'accueil, de respect et de neutralité", a annoncé que des mesures fermes seraient prises auprès de son prestataire.

L'employée en cause a été rapidement identifiée. WO Group, la société de sûreté concernée, a réagi sans délai : "Nous condamnons très fermement le comportement de cette agent. Dès connaissance des faits, une mise à pied conservatoire a été signifiée à la personne concernée", a déclaré l'entreprise au Figaro.

Le prestataire a souligné que son personnel est formé aux "valeurs de la République" et soumis au devoir de réserve. Des rappels sur ces obligations ont été effectués suite à l'incident, précise WO Group, qui met en avant ses "valeurs de respect" et de "neutralité".