Economies & sciences

Quand Shufersal cherche à embaucher... Rami Lévy

La DRH de la chaine de supermarché Shufersal a fait une confusion qui prête à sourire.

2 minutes
24 juillet 2025

ParGuitel Benishay

Quand Shufersal cherche à embaucher... Rami Lévy
Photo by Miriam Alster / FLASH90

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Le patron de la chaine de supermarché et de la marque Rami Lévy a été approché par la directrice des ressources humaines de la concurrence, par erreur.

C'est Adam Friedler, l'un des associés de Rami Lévy qui a révélé l'histoire qui prête à sourire.

Alors que le secteur des supermarchés souffrent d'un manque cruel d'employés, la DRH de Shufersal s'est adressé à un candidat potentiel qui répondait au nom de Rami Lévy. Ces noms et prénoms étant génériques en Israël, elle a fait une erreur et a contacté Rami Lévy, le patron de la chaine concurrente.

Elle l'a contactée plusieurs fois avant que, amusé, ce dernier lui réponde qu'il allait ''réfléchir à la proposition''.

Finalement, la DRH de Shufersal a fixé un rendez-vous pour un entretien d'embauche à Rami Lévy....

La chaine Shufersal n'a pas souhaité réagir à la publication de cette information.

Selon les données publiées par le Bureau central des statistiques, le taux de chômage officiel en Israël pour le mois de juin est tombé à 2,7 %, l’un des niveaux les plus bas enregistrés. Toutefois, une analyse plus approfondie révèle l'impact significatif de l'opération Eveil du Lion sur les mises en congé sans solde : le taux de chômage élargi, qui inclut également les personnes temporairement absentes du travail, a grimpé à 9,2 % en juin, contre seulement 3,4 % en mai.

« Le marché est en situation de plein emploi en ce moment, mais beaucoup de travailleurs ne veulent tout simplement pas rejoindre le secteur (des supermarchés, ndlr)», explique Friedler qui dit comprendre la démarche de la DRH de Shufersal. « Les jeunes qui étaient autrefois candidats pour ces postes préfèrent aujourd’hui travailler pour des services comme Wolt, sans patron et sans horaires fixes. »

« Il n’y a personne dans ce secteur qui ne souffre pas d’un manque de main-d’œuvre. C’est un problème général. On a commencé à délivrer des permis pour faire venir des travailleurs étrangers, mais cela reste très limité. J’espère que le marché s’ouvrira progressivement à davantage. Au bout du compte, nous n’avons aucun problème à nous battre pour attirer les talents. Tant qu’on ne nous prend pas Rami. », conclut-il, taquin.