Culture

Un an après la catastrophe de Majdal Shams: hommage aux 12 enfants tués

Le chanteur Raviv Kaner rend hommage aux 12 enfants druzes tués par une roquette du Hezbollah il y a un an.

2 minutes
27 juillet 2025

ParGuitel Benishay

Un an après la catastrophe de Majdal Shams: hommage aux 12 enfants tués
Photo by David Cohen/Flash90

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Le 27 juillet 2024, 12 enfants druzes étaient tués à Majdal Shams par une roquette du Hezbollah qui est tombée sur le terrain de sport où ils jouaient.

Un an après le chanteur israélien Raviv Kaner leur rend hommage en chanson. Ce nouveau titre intitulé "Bnei Ma'arouf" est une émouvante ode à la communauté druze et un hommage aux victimes.

La chanson, interprétée en hébreu et en arabe, a été écrite et composée par Raviv Kaner, Eitan Peled, Mara et Youssef Kara. Le refrain, chanté en arabe par une chorale d’enfants issus de la communauté druze, contient une phrase poignante : « Ne pleure pas, maman, je reviendrai bientôt avec les oiseaux du paradis. »

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Raviv Kaner confie : « Pour moi, cette chanson est un symbole de fraternité, d’unité, et une porte d’entrée dans l’univers des Druzes, que beaucoup en Israël ne connaissent pas assez. C’est un monde fondé sur le bien, l’amour de la patrie, et l’attachement à la terre. J’ai voulu créer une chanson entièrement dédiée à cette communauté — à la mémoire des enfants, et pour sensibiliser à la contribution essentielle des Druzes à notre pays. »

Eitan Peled, l’un des co-auteurs, a lui aussi une histoire personnelle avec la communauté druze, qu’il a côtoyée en tant que formateur dans une académie pré-militaire mixte à Julis, après avoir servi dans l’unité 8200. Il raconte : « Le 7 octobre, j’ai appris que l’un de mes anciens élèves avait été tué au festival Nova. Mon cœur s’est brisé. Pendant toute la guerre, j’ai été mobilisé avec mes frères d’armes druzes. Quand Raviv m’a appelé pour me proposer d’écrire une chanson ensemble pour la communauté druze, j’en ai eu la chair de poule. »

Le clip et les enregistrements ont été réalisés dans les villages druzes du nord d’Israël — Majdal Shams, Daliyat al-Karmel et sur le site de la tombe de Yitro — où les artistes ont noué des liens émouvants avec les familles endeuillées et les membres de la communauté.

La chanson s’inspire du concept de réincarnation présent dans la tradition druze et se construit autour d’un dialogue symbolique entre un enfant et sa mère.