Le chanteur franco-israélien Amir est de nouveau la cible d'appels au boycott de la part de militants pro-palestiniens.
A la veille d'une tournée dans toute la France, le chanteur doit faire face à des appels au boycott de la part du collectif Urgence Palestine. «Exigeons l’annulation du concert d’Amir Haddad», écrit l'association sur son compte X avec une photo d'Amir sur fond de ruines dans la Bande de Gaza, le qualifiant de ''complice et soutien des génocidaires''.
«Nous refusons que nos villes soient une vitrine pour la propagande colonialiste. Interpellons massivement les institutions qui l’accueillent dans nos villes (...) pour exiger l’annulation de ces évènements», écrit encore l’organisme dans un post sur Instagram publié le 21 octobre, qui met en avant le service militaire du chanteur «soldat de l’armée coloniale israélienne pendant trois ans».
Face aux menaces contre le chanteur, la ministre de la Culture, Rachida Dati, est montée au créneau sur son compte X: ''Intimidations, campagnes de dénigrement, pressions : c’est inacceptable. La scène doit rester un espace de liberté, de création et d’échange. Soutien plein et entier à Amir. La liberté est l’essence même de l’art. Aucun prétexte à l'antisémitisme! La justice doit être saisie'', écrit la ministre.
Le collectif pro-palestinien qui n'a jamais condamné les attaques du 7 octobre était menacé d'être dissous par l'ancien ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.