Sur les quais, des dizaines de tonnes de marchandises estampillées en turc, chargées sur des camions en route vers l’enclave palestinienne. Sur certains cartons, on peut lire clairement l’inscription « huile de tournesol » – ayçiçek yağı – d’une marque turque bien connue.
Un paradoxe diplomatique qui ne manquera pas de faire grincer des dents du côté du gouvernement israélien. Les images de cette cargaison humanitaire, pourtant destinée à soulager une population civile, tombent mal dans un contexte où Ankara ne cesse de hausser le ton. Le président Recep Tayyip Erdogan, allant jusqu’à déclarer récemment : « Qu’Allah détruise Israël », a même évoqué l’éventualité d’une intervention turque dans la guerre à Gaza.