Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a vivement critiqué, cette nuit sur Fox News, les pays ayant reconnu ou s’apprêtant à reconnaître un État palestinien. « Ils ne sauraient même pas dire où se trouve cet État, ni qui le gouvernera », a-t-il affirmé, estimant qu'elle revenait à récompenser le Hamas.
Il a prévenu : « Aucun de ces pays n’a le pouvoir de créer un État palestinien. Il n’en existera pas sans l’accord d’Israël. »
Pour Rubio, cette dynamique diplomatique « vide de sens et contre-productive » encourage le Hamas à faire obstacle à toute avancée : « Pourquoi accepteraient-ils un cessez-le-feu, alors qu’ils pensent obtenir une reconnaissance de facto en septembre ? » Il a accusé le groupe terroriste d’utiliser les otages comme levier, indifférent au sort des civils gazaouis : « Ils s’en moquent. Ils voient les otages comme leur bouclier. »
Le secrétaire d’État a également regretté le silence médiatique entourant les otages israéliens : « Il y a 20 personnes, enterrées vivantes depuis des mois, et les caméras ne montrent pas leur souffrance. »
Interrogé sur la position de la Ligue arabe, Rubio a salué la fermeté du Qatar dans les négociations, tout en avertissant : « Si le Hamas refuse de rendre les armes, il doit y avoir des conséquences. »
Enfin, il a dénoncé une convergence idéologique dangereuse en Occident : « Islamistes radicaux, anticapitalistes et anti-occidentaux tiennent le même discours, brandissent les mêmes drapeaux, manifestent contre Israël, contre l’immigration, et bloquent les universités… » Et accusé des médias comme la BBC d’alimenter systématiquement la haine : « 95 % de leur couverture présente Israël comme le bourreau. »