Tout en condamnant fermement l’attaque du Hamas du 7 octobre, l’archevêque Gabriele Caccia, représentant du Vatican à l'ONU, a dénoncé l’aggravation de la catastrophe humanitaire qui « bouleverse la conscience humaine ». Il a souligné l’impact dévastateur sur les populations civiles, notamment les enfants, ainsi que la destruction des infrastructures, y compris des lieux de culte, citant en particulier l’attaque malencontreuse contre l’église de la Sainte Famille..
Le Saint-Siège réaffirme que la solution à deux États, fondée sur des frontières sûres et reconnues internationalement, reste la seule voie juste et durable. Cette position s’appuie sur les accords historiques de 1993 et 2015 reconnaissant respectivement Israël et la Palestine, tout en soutenant les droits inaliénables du peuple palestinien à l’autodétermination et à vivre dans la dignité et la sécurité.
Mgr Caccia a aussi insisté sur le rôle central de Jérusalem, ville sacrée aux trois religions monothéistes, qui doit bénéficier d’un « statut spécial » international garantissant la protection des lieux saints, le droit d’accès et la préservation de son identité unique. Le Saint-Siège déplore que les chrétiens s’y sentent de plus en plus menacés, [sic].
Reprenant la parole du pape Léon XIII, l’archevêque a souligné que la paix ne peut être obtenue par la force, mais uniquement par un dialogue patient, inclusif et sincère, seul capable d’aboutir à un règlement juste et durable.