International

Suède : controverse autour des sanctions contre Israël

Le Premier ministre appelle à des sanctions économiques, alors que sa vice-première ministre plaide pour une intensification de la pression sur le Hamas.

2 minutes
6 août 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Suède : controverse autour des sanctions contre Israël
Istock

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Les dissensions s’accentuent au sein du gouvernement suédois après l’annonce de son intention de promouvoir la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. La vice-première ministre Ebba Busch, figure de proue du parti démocrate-chrétien, s’oppose à cette orientation qu’elle juge déséquilibrée : « Israël rend service au monde entier, le cœur de cette guerre, c’est le Hamas, c’est lui qui a déclenché les hostilités avec son attaque terroriste il y a près de deux ans, c’est lui qui détient encore des otages, et c’est lui qui refuse tout accord de paix. Il faut lui faire sentir la pression, jusqu’à ce qu’il rende les armes. »

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Le Premier ministre Olaf Kristersson, lui, demande des sanctions économiques contre Israël, invoquant le non-respect par ce dernier de ses engagements humanitaires à Gaza et exige une suspension rapide de la partie commerciale de l’accord d’association.

L’annonce gouvernementale a provoqué une onde de choc dans les rangs conservateurs. Jimmy Åkesson, leader du parti des Démocrates de Suède, a qualifié la décision d’« effroyable erreur stratégique » dans un post publié sur X. L'Union des organisations juives d’Europe, quant à elle, soutient la position des démocrates-chrétiens, insistant sur la nécessité de cibler le Hamas plutôt que l’État d'Israël.

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