« Mon impression est que le Hamas ne se désarme pas, il se réarme, cherche à asseoir son pouvoir à Gaza— et non à y renoncer » a déclaré le sénateur républicain de Caroline du Sud, proche du président américain Donald Trump et impliqué dans la médiation du cessez-le-feu. Il a ajouté : « Je pense aussi que le Hezbollah tente de produire davantage d’armes… c’est une issue inacceptable. » Netanyahu a acquiescé — « Vous avez raison sur les deux points » - saluant Graham comme « un grand ami d’Israël ».
Ces déclarations interviennent au lendemain de l’appel des médiateurs - États-Unis, Qatar, Égypte et Turquie - exhortant les parties à respecter le cessez-le-feu et à avancer vers une deuxième phase de l’accord. Celle-ci prévoit un retrait israélien de Gaza, la mise en place d’une autorité intérimaire en remplacement du Hamas, le déploiement d’une force internationale de stabilisation et le désarmement de Gaza, incluant le Hamas.
Parallèlement, le Hamas a appelé les médiateurs et Washington à faire cesser ce qu’il qualifie de « violations » israéliennes du cessez-le-feu. Au Liban, le gouvernement s’est engagé à désarmer le Hezbollah, en commençant par le sud du pays. Israël doute toutefois de la capacité de l’armée libanaise à y parvenir, tandis que le Hezbollah réaffirme son refus de déposer les armes.
Israël a fait du démantèlement des arsenaux du Hamas et du Hezbollah, deux alliés de l’Iran, une condition centrale à tout accord de paix durable