Selon la chaîne saoudienne Asharq News, les médiateurs américains, égyptiens et qataris accélèrent leurs efforts pour finaliser un accord de trêve et de libération des otages avant l’opération israélienne sensée prendre le contrôle de Gaza-Ville.
L'émissaire américain Steve Witkoff a rencontré, aujourd'hui, samedi, le Premier ministre du Qatar, cheikh Mohammed ben Abdel Rahman al-Thani, pour évoquer un schéma de fin de guerre et de libération des otages — dont seulement vingt seraient encore en vie après plus de 673 jours de détention dans des conditions inhumaines. Le Caire et Doha proposent que tous les 50 otages, vivants ou morts, soient remis en échange d’un retrait complet de Tsahal de la bande de Gaza, l’exil de certains chefs militaires du mouvement islamiste, ainsi que la mise en place d’un gouvernement technocratique appuyé par une force de police. Point de blocage : le désarmement du Hamas. L’option d’un « gel » des armes, permettant au groupe de les conserver sans les utiliser, est étudiée, ainsi qu’un transfert de l’administration de Gaza à un comité arabo-palestinien jusqu’à la formation d’une nouvelle direction palestinienne.
Un responsable israélien a exprimé son scepticisme, estimant que « l’écart entre Israël et le Hamas sur la fin de la guerre est énorme » et qu’un accord global restait « improbable à ce stade ».
Une double course contre la montrer au regard de l’état des otages.