Le président iranien Massoud Pezechkian a prononcé hier un discours dans lequel il a abordé la guerre avec Israël, la menace d’une nouvelle attaque américaine contre les sites nucléaires iraniens, ainsi que les négociations en cours. S’adressant aux conservateurs opposés au dialogue avec Washington, il a déclaré : « Vous ne voulez pas parler avec les États-Unis, alors que voulez-vous ? Voulez-vous combattre ? Trump est venu nous attaquer. Si vous voulez reconstruire les installations nucléaires, il reviendra frapper. »
Ces propos ont suscité la colère de nombreuses factions extrémistes proches des Gardiens de la révolution. L’agence Tasnim, proche de ces milices, a dénoncé une « faiblesse » de la part de Pezechkian, estimant que ses paroles nuiraient aux intérêts nationaux et compromettraient toute possibilité de négociation.
Par ailleurs, hier encore, le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi a nié les informations faisant état de préparatifs en vue d’une reprise des pourparlers à Oslo entre l’Iran et les États-Unis. Une visite d’un haut responsable de l’Agence internationale de l’énergie atomique -AIEA- est cependant prévue aujourd’hui à Téhéran, sans inspection des sites nucléaires.