Le Quai d'Orsay condamne fermement ce jour la frappe israélienne qui a coûté la vie, dans la nuit de dimanche à lundi, à une équipe d’Al Jazeera « dans l’exercice de leur mission d’information » – parmi lesquels Anas al-Sharif, un membre du Hamas, preuves à l'appui.
La France dénonce le « lourd tribut payé par les journalistes » locaux à Gaza et exhorte Israël à assurer un accès « sûr et sans entrave » aux reporters internationaux : « Ils doivent pouvoir travailler librement et indépendamment pour documenter la réalité du conflit ».
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« Les journalistes ne doivent jamais être pris pour cibles », rappelle le ministère, soulignant que leur protection est garantie par le droit international humanitaire. Un rappel qui oublie sans doute que, dans la bande de Gaza, la majorité des reporters opèrent sous le joug du Hamas, que nombre d’entre eux ont été impliqués dans les événements du 7 octobre, filmant massacres et enlèvements sans se soucier du principe humain fondamental : porter secours à toute personne en danger.
De son côté, Benjamin Netanyahu a affirmé avoir donné instruction d’autoriser davantage de journalistes étrangers à entrer dans Gaza, sous contrôle militaire, sans toutefois préciser de calendrier.