La perspective d’un nouvel accord pour la libération des otages semble s’éloigner. La délégation du Hamas est arrivée au Caire pour discuter d’un plan, mais à Jérusalem, les responsables politiques se montrent prudents et tempèrent tout espoir d’avancée immédiate. Et pour l'heure la délégation israélienne n'a pas reçu le feu vert pour se rendre à Doha.
Selon un haut responsable politique israélien, Israël n’est pas disposé à accepter un accord partiel. Seul un accord global est envisageable : la libération de tous les 50 otages, le démantèlement du Hamas et le désarmement complet de la bande de Gaza. Les initiatives égyptiennes, qui proposaient un plan provisoire, ne répondent pas aux conditions fixées par le cabinet pour mettre fin à la guerre.
Du côté des négociations, des progrès ont été réalisés dans les discussions internes, mais des obstacles subsistent er même les responsables américains confirment que le Hamas refuse encore et encore de satisfaire aux exigences israéliennes.
Les familles des otages suivent la situation avec inquiétude. Elles ont rencontré des responsables de la sécurité pour comprendre pourquoi le plan provisoire a échoué et évaluer les chances d’un accord global. Face à l’éloignement d’une solution, à l'appel de certaines familles, une grève est prévue dimanche prochain, avec le soutien de nombreuses entreprises qui permettront à leurs employés de se mobiliser, dans l’espoir de faire pression sur les décideurs.