Israël et les États-Unis mènent des négociations avec 5 pays en parallèle sur la possibilité que des Gazaouis émigrent avec leur consentement sur leur sol.
Avec deux d'entre eux, l'Indonésie et le Somaliland, des progrès ont été enregistrés récemment. Une source israélienne a déclaré à la chaine israélienne N12 : "Certains pays montrent une ouverture beaucoup plus grande qu'auparavant pour accueillir une immigration en provenance de la Bande de Gaza."
Parallèlement, selon certaines sources, des discussions se déroulent également sur ce sujet avec le Soudan du Sud, la Libye et l'Ouganda.
À l'heure actuelle, il n'y a aucun accord concret avec aucun pays et les négociations devraient se poursuivre.
Le ministère des Affaires étrangères sud-soudanais a publié hier (mercredi) un communiqué, dans lequel il a démenti le rapport de l'agence de presse AP selon lequel Israël mène des négociations avec lui sur le transfert de Gazaouis sur son territoire. "Il s'agit d'allégations sans fondement qui ne reflètent pas la politique du gouvernement du Soudan du Sud", est-il écrit.
Ce communiqué arrive pendant la visite de la vice-ministre des Affaires étrangères, la députée Sharren Haskel, dans le pays. Il s'agit de la première visite officielle d'un représentant du gouvernement israélien au Soudan du Sud. Dans le cadre de cette visite, Haskel tiendra une série de réunions dans le pays, notamment une rencontre avec le président Salva Kiir Mayardit et le ministre des Affaires étrangères Deng Alor Kuol.
Sur place, Sharren Haskel a tenu à attirer l'attention de la communauté internationale sur la situation des Soudanais du Sud : "Alors que la communauté internationale se concentre uniquement sur Gaza, le Soudan du Sud traverse une véritable crise humanitaire et une menace de famine réelle qui coûte la vie à de nombreux réfugiés de la guerre au Soudan. Je recommande à tous les experts de la famine de la communauté internationale et des studios de télévision de venir ici pour voir de leurs propres yeux ce qui se passe quand il y a une vraie famine."