Demain, mardi, à 18h00, le Premier ministre réunira le cabinet de sécurité afin d’examiner les moyens de mettre en œuvre un accord global prévoyant un cessez-le-feu et la libération des otages. Cette décision intervient sur fond de pressions accrues de la communauté internationale.
Cette fois, il n’est plus question d’arrangements partiels comme par le passé : Benyamin Netanyahu, longtemps partisan de solutions provisoires et limitées, affiche désormais sa volonté d’aboutir à une entente globale.
Selon plusieurs estimations, le 1er ministre envisage de déplacer les négociations. Parmi les options envisagées, une capitale européenne ou un pays arabe de la région – dont les Émirats arabes unis, où le ministre des affaires stratégiques Ron Dermer s’est récemment rendu. Selon des membres de l’équipe de négociation, après 18 jours d’efforts ininterrompus, les discussions sont arrivées à un point de blocage avec le Hamas. D’où l’idée qu’un changement de cadre géographique et de médiateur pourrait redynamiser le processus. Des changements pourraient également intervenir dans la composition de la délégation. Le chef du Mossad, David Barnea, qui a récemment rencontré le Premier ministre du Qatar, pourrait réintégrer l’équipe de négociation, directement ou indirectement.
En Israël, on souligne que les discussions portent pour l’instant non pas sur des détails techniques, mais sur un cadre global pour un accord potentiel. Parallèlement, l’activité militaire se poursuit dans la bande de Gaza en vue de la conquête de Gaza-ville.