Les Houthis ont officiellement confirmé ce samedi la mort de leur Premier ministre Ahmed Ghalb al-Rahwi et de plusieurs hauts responsables de l'organisation lors d'une frappe aérienne israélienne menée jeudi sur Sanaa, la capitale yéménite.

Selon les informations rapportées, l'attaque israélienne a permis d'éliminer un total de dix hauts dirigeants houthis, constituant une décapitation sans précédent de l'appareil gouvernemental de l'organisation.

Outre le Premier ministre, les victimes incluent : le directeur du bureau politique, le ministre des Affaires sociales, le ministre de l'Agriculture, le ministre de l'Économie, le ministre de la Justice, le ministre de l'Information, le ministre des Affaires étrangères, le secrétaire du gouvernement et le responsable des relations publiques du gouvernement.

Face à cette hécatombe au sommet de leur hiérarchie, les Houthis ont rapidement annoncé la nomination de Muhammad Muftah, ancien vice-Premier ministre, pour succéder à al-Rahwi. L'organisation n'a cependant pas fourni de détails supplémentaires sur les circonstances exactes de l'attaque.

Tsahal a confirmé samedi soir avoir frappé des sites où étaient rassemblés plusieurs responsables gouvernementaux houthis.

Les sources militaires israéliennes estiment que le bilan pourrait être encore plus important. Selon ces évaluations, au moins quinze hauts responsables houthis auraient péri dans cette opération, incluant potentiellement le chef d'état-major, le ministre de la Défense, le ministre de l'Intérieur et d'autres figures clés de l'organisation.