Benjamin Netanyahu était pressenti pour se rendre à Buenos Aires en septembre, pour une rencontre avec le président Javier Milei. Toutefois, aucune confirmation officielle n’a été donnée par le gouvernement israélien à ce jour.
Pourquoi cet aller-retour en tension
· La visite était envisagée dans le cadre du rapprochement diplomatique renforcé entre Israël et l’Argentine — Milei ayant récemment annoncé le transfert de l’ambassade argentine à Jérusalem et la mise en place de vols directs entre les deux pays.
· Toutefois, cette perspective a déclenché une vague de contestation à l’intérieur du pays. Un appel collectif de plus de 1 000 intellectuels et artistes argentins a dénoncé cette invitation, qualifiant Netanyahu « d’international criminel » pour ses actions à Gaza.
Opposition judiciaire et mobilisation civile
Des avocats spécialisés en droits de l’homme ont déposé une plainte auprès de la justice fédérale argentine pour demander l’arrestation immédiate de Netanyahu s’il venait sur le sol argentin — invoquant un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à son encontre.
Ce mouvement s’ajoute à d’autres initiatives similaires de groupes comme ATE et HIJOS.
Option de repli vers New York
Face à ce contexte tendu, Reuters rapporte que Netanyahu pourrait finalement éviter Buenos Aires et proposer une rencontre avec Milei à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, à la fin septembre.