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Le prochain affront d'Emmanuel Macron, la veille de Rosh Hashana

Il a annoncé ce soir qu'avec le prince héritier d’Arabie saoudite , il mènera une conférence sur la solution à deux États à New York le 22 septembre, en marge de l'Assemblée Générale, conférence qui devait avoir lieu au mois de juin mais qui avait été reportée pour cause de guerre entre Israël et l'Iran au mois de juin

2 minutes
2 septembre 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Le prochain affront d'Emmanuel Macron, la veille de Rosh Hashana
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« Je viens de parler avec le prince héritier d’Arabie saoudite, et ensemble nous mènerons une conférence sur la solution à deux États à New York le 22 septembre, notre objectif est clair – mobiliser le soutien international le plus large possible pour la solution à deux États, qui est le seul moyen de garantir les aspirations des deux peuples – à la fois israélien et palestinien » a tweeté ce soir le président français Emmanuel Macron qui a souligné que «cela nécessitera un cessez-le-feu durable, la libération de tous les otages, une aide humanitaire significative pour les Gazaouis et le déploiement d’une force de mission stabilisatrice dans la bande de Gaza ».

« Nous travaillons à ce qu’après les événements, le Hamas soit désarmé et exclu de tout gouvernement dans la bande de Gaza, que l’Autorité palestinienne subisse des réformes et se renforce, et que la bande de Gaza soit entièrement reconstruite. Aucune action militaire, tentative d’annexion ou déplacement forcé de la population ne pourra arrêter le momentum que nous avons créé avec le prince héritier – un momentum auquel de nombreux partenaires se sont associés » peut-on lire.

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.La conférence, qui avait été reportée pour cause de la guerre entre Israël et l'Iran, commencera à la veille de Roch Hachana, tandis qu’en arrière-plan se tiendra également la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU, au cours de laquelle plusieurs pays devraient reconnaître l’État palestinien. Le président français a critiqué dans son tweet la décision des États-Unis de ne pas accorder de visas aux hauts responsables palestiniens qui devaient participer à la conférence et à la session générale de l’ONU – y compris le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas – et l’a qualifiée « d’inacceptable » : « Nous appelons à l’annulation de la décision afin que les Palestiniens obtiennent une représentation conformément à l’accord avec le pays hôte ». Une prise de position saluée par le vice-président de l’Autorité palestinienne, Hussein al-Sheikh.

« Rendez-vous à New York le 22 septembre », a conclu le président français.

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