Le Hamas a publié un communiqué affirmant attendre la réponse d’Israël à la proposition des médiateurs du 18 août. Celle-ci prévoit la libération de 10 des 20 otages vivants dans une première phase, suivie d’un « accord global » contre des prisonniers palestiniens, la fin des combats, le retrait total de Tsahal de Gaza, l’ouverture des passages et un plan de reconstruction, sous la responsabilité d’un gouvernement national de technocrates pour gérer l’enclave.

Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté cette annonce, la qualifiant de « simple spin du Hamas ». « Il n’y a absolument rien de nouveau dans cette déclaration », a-t-il insisté. Jérusalem a rappelé que la guerre ne pourrait prendre fin qu’à la condition de voir tous les otages libérés, le Hamas totalement désarmé, Gaza démilitarisé, le contrôle sécuritaire israélien maintenu et la mise en place d’une administration civile alternative qui ne promeut pas la terreur.

En Israël, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a martelé que « la seule réponse à ces terroristes nazis est la reddition totale, avec désarmement et restitution immédiate de tous les otages, ou bien leur destruction complète ». Le chef de l’opposition Yair Lapid a, pour sa part, appelé à « reprendre immédiatement les négociations pour tenter de conclure un accord et ramener les otages », tout en soulignant qu’Israël n’a pas à céder aux termes du Hamas.

Côté médiateurs internationaux, Bishara Bahbah, homme d’affaires palestinien agissant comme intermédiaire officieux pour les États-Unis, a fait part à Al-Arabiya de « signes positifs » en faveur d’une solution durable pour Gaza. De son côté, le président américain Donald Trump a exigé sur Truth Social la libération immédiate des 20 otages israéliens, affirmant que la guerre prendrait fin si cela se produisait.

Pour l’heure, les discussions semblent au point mort. En parallèle, Tsahal se mobilise pour une offensive terrestre décisive à Gaza City. Environ 60 000 réservistes ont été rappelés pour appuyer l’opération, qui vise une entrée terrestre plus profonde au cœur de la ville.