Les organisateurs d’un tournoi d’échecs en Espagne, agissant en coordination avec la fédération locale, ont notifié aux joueurs israéliens qu’ils ne pourraient pas se présenter sous le drapeau bleu et blanc. À la place, ils devront apparaître sous le drapeau neutre de la Fédération internationale d’échecs (FIDE). Toute contestation de cette règle entraînera leur exclusion immédiate de la compétition.
Cette décision s’inscrit dans un climat de plus en plus hostile à Israël à travers l’Europe, où manifestations, boycotts et pressions politiques se multiplient depuis le début de la guerre contre le Hamas. Pour de nombreux observateurs, imposer à des sportifs de cacher leur identité nationale relève d’une discrimination flagrante, en contradiction avec l’esprit du sport et de l’universalité qu’il est censé incarner.
À Jérusalem, des voix s’élèvent déjà pour dénoncer cette dérive inquiétante : derrière l’apparente neutralité sportive, Israël est visé et isolé, au prix d’atteintes aux principes mêmes du fair-play international.