Pour la deuxième fois en une semaine, la Vuelta espagnole a été interrompue ce mardi en raison de manifestations pro-palestiniennes visant l'équipe israélienne "Premier Tech". La 16e étape, disputée en Galice en direction de Mos-Castro de Herville, a dû être écourtée après que des manifestants ont bloqué la route à 2,5 kilomètres de l'arrivée prévue.

Contrairement à l'étape de Bilbao la semaine précédente - qui s'était achevée sans vainqueur désigné - les organisateurs ont cette fois proclamé un gagnant. Le Colombien Egan Bernal (Ineos) a été déclaré vainqueur de l'étape, ayant franchi en tête le point kilométrique des 8 kilomètres avant l'arrivée, devant l'Espagnol Mikel Landa (Soudal).

"À 14 km de l'arrivée, ils nous ont annoncé que c'était fini. Ils nous ont dit que la route était barrée à 3 km de l'arrivée. Nous ne pouvons que respecter la décision des organisateurs", a expliqué José Fernández Machín, directeur sportif de l'équipe UAE Team Emirates.

Les perturbations se multiplient sur cette édition de la Vuelta, les manifestants ayant également tenté de bloquer le parcours plus tôt dans la journée près de Morgadense, où un tronc d'arbre avait été abattu sur la chaussée avant d'être dégagé par les forces de l'ordre. Selon les organisateurs, ces actions de protestation pourraient se poursuivre quotidiennement jusqu'à l'arrivée finale prévue à Madrid, mettant en péril le bon déroulement de la course cycliste espagnole.

A la suite des premiers incidents, la direction de la course avait demandé à l'équipe israélienne de se retirer, ce que celle-ci a refusé de faire. Elle s'est toutefois résolue à modifier ses maillots en retirant l'inscription "Israël", mettant à la place une grande étoile de David.