Pendant près de deux heures, les proches ont exposé au président français la détresse des captifs et le traumatisme des familles. Ils ont évoqué les conditions inhumaines de détention, les témoignages des rescapés marqués à vie et les vidéos atroces diffusées récemment. Plus de 700 jours d’angoisse pèsent sur eux, alors que chaque nouvelle image ravive leur douleur.

« Aucun nouveau chapitre ne peut s’ouvrir au Moyen-Orient sans le retour des 48 otages : les vivants pour leur réhabilitation et les assassinés pour une sépulture digne », ont-ils déclaré. Pour les familles, il s’agit d’un impératif moral universel, qui doit précéder toute initiative politique ou diplomatique.

De son côté, Emmanuel Macron a exprimé la compassion de la France et assuré de son soutien indéfectible aux familles. Il a rappelé que Paris, avec ses partenaires américains, qatariens et égyptiens, mettait tout en œuvre pour parvenir à la libération des otages.

Cette rencontre illustre le rôle que la France entend jouer dans la médiation régionale. Si le Qatar et l’Égypte sont les principaux canaux de négociation avec le Hamas, Paris se positionne comme relais occidental en maintenant la pression diplomatique et en plaidant pour que la cause des otages reste au centre de l’agenda international.