Selon le quotidien panarabe Asharq Al-Awsat, basé à Londres, deux responsables de la direction du Hamas ont été blessés lors de la frappe israélienne à Doha, l’un d’eux étant dans un état grave et hospitalisé dans une clinique privée sous forte sécurité.
Cette confirmation survient après plusieurs heures de flou : le mouvement islamiste avait d’abord affirmé que ses dirigeants avaient échappé à l’attaque. Côté israélien, des sources avaient déjà exprimé leur pessimisme sur l’issue de l’opération, estimant que les cibles principales se trouvaient dans une autre partie du complexe visé. Des médias iraniens évoquent même une ruse : les négociateurs du Hamas auraient laissé leurs téléphones dans la salle bombardée, s’étant déplacés pour prier à proximité.
Tsahal, pour sa part, a souligné la précision du tir, visant à éviter des dommages collatéraux et la destruction totale du bâtiment. Mais à ce stade, aucune certitude n’existe quant au succès ou à l’échec définitif de cette tentative d’élimination.