International

Berlin : une fresque commémorant les otages du 7 octobre vandalisée

La fresque rendait hommage à la famille Bibas.

2 minutes
11 septembre 2025

ParGuitel Benishay

Berlin : une fresque commémorant les otages du 7 octobre vandalisée
Ron Prosor. Photo: Ambassade d'Israël en Allemagne

Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

Une fresque murale à Berlin, rendant hommage à la mémoire des otages du 7 octobre, a été dégradée il y a quelques jours par des islamistes radicaux.

L'œuvre, qui représentait la famille Bibas enlevée et assassinée à Gaza, portait le message « Bring them back home ». L'incident s'est produit rue Auguststrasse, dans le centre de la capitale allemande, au cours du week-end dernier.

En réaction à cet acte, Ron Prosor, ambassadeur d'Israël en Allemagne, s'est rendu sur les lieux accompagné de l'artiste israélien Benzi Brofman, créateur de la fresque originale. Les deux hommes, installés sur une nacelle élévatrice, ont procédé eux-même au nettoyage et à la restauration de l'œuvre. Dans le cadre de cette réhabilitation, un symbole supplémentaire de la famille Bibas a été ajouté.

L'ambassadeur israélien a prononcé un message ferme contre cette attaque visant la mémoire des victimes. « Nous nous tenons ici devant la fresque murale 'Bring them home', qui symbolise à la fois l'humanité et les otages de Gaza », a déclaré Ron Prosor. « Ceux qui s'attaquent à ce mur s'attaquent aux victimes et à nos valeurs communes. »

Le diplomate a souligné que cette dégradation constituait une tentative d'effacer les événements du 7 octobre. « Notre message est clair : il est impossible d'occulter le 7 octobre. On ne peut effacer cette ignominie – et nous ne le permettrons pas. Aujourd'hui, nous donnons une voix à ceux qui ne peuvent plus s'exprimer. Nous disons à tous ceux qui se sont tus : votre silence légitime l'horreur », a ajouté l'ambassadeur.

Benzi Brofman, l'artiste à l'origine d'une série de fresques ''Bring them Home'' déployées dans le monde entier a insisté sur la portée symbolique de l'œuvre au-delà de sa dimension artistique.

« Cette fresque est plus qu'une œuvre d'art – elle constitue une voix pour ceux qui ont été enlevés par le Hamas et ne peuvent parler pour eux-mêmes. Je ne cesserai de montrer leurs visages jusqu'à ce qu'ils rentrent chez eux », a-t-il déclaré.