Dans une déclaration commune publiée ce jeudi soir, l'ensemble des 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies, y compris les États-Unis, ont fermement condamné les récentes attaques menées à Doha contre les chefs du Hamas par Israël.
Bien que Washington ait réussi à modérer la formulation initiale du texte, évitant ainsi une condamnation plus explicite, la déclaration n'en demeure pas moins critique. Les membres du Conseil ont particulièrement insisté sur leur "profonde tristesse" concernant les victimes civiles et ont réaffirmé leur "solidarité avec le Qatar", soulignant le respect de sa souveraineté territoriale.
Le communiqué met également en avant le statut particulier du Qatar en tant qu'"médiateur central" dans la région, reconnaissant son "rôle vital" dans les négociations aux côtés de l'Égypte et des États-Unis. Cette formulation rappelle implicitement l'importance stratégique de Doha dans les pourparlers sur Gaza.
La déclaration, qui ne mentionne pas une seule fois Israël, conclut en réitérant que la libération des otages détenus par le Hamas et la fin du conflit à Gaza "doivent rester en tête des priorités".