Benyamin Netanyahou a fait une déclaration ce samedi soir sur X réaffirmant la nécessité de l'élimination la direction du Hamas basée au Qatar, un message qui alimente les spéculations.

"Les chefs terroristes du Hamas qui vivent au Qatar se fichent es Palestiniens qui vivent à Gaza. Ils ont bloqué toutes les tentatives de cessez-le-feu afin de prolonger indéfiniment la guerre. Se débarrasser d'eux permettrait de lever le principal obstacle à la libération de tous les otages et à la fin de la guerre", a-t-il écrit en anglais.

Alors que le flou subsiste toujours concernant le bilan de la frappe israélienne de mardi à Doha, ce message pourrait constituer la première confirmation par Israël que l'attaque n'a pas atteint ses objectifs. Certains analystes le perçoivent également comme le présage d'un prochain round de Tsahal au Qatar.

A moins qu'il ne s'agisse d'une réponse indirecte à Donald Trump qui a, selon ses conseillers, récemment suggéré que Benyamin Netanyahou pourrait chercher à prolonger la guerre pour servir ses intérêts politiques; "A chaque fois que les négociations avancent, il bombarde quelqu'un", aurait déclaré le président lors d'une réunion à la Maison Blanche en parlant du Premier ministre israélien.

Selon des sources sécuritaires israéliennes, aucun des hauts dirigeants du Hamas visés par l'opération n'aurait été éliminé. Certains auraient peut-être été blessés, mais leurs vies ne seraient pas en danger, ce qui expliquerait leur absence d'apparitions publiques ces derniers jours.

Cette sortie publique du Premier ministre constitue le premier indice suggérant que la récente attaque israélienne à Doha n'aurait pas atteint ses objectifs d'élimination de hauts responsables du Hamas. Netanyahu a notamment affirmé que "leur élimination lèverait le principal obstacle à la libération de tous les otages et à la fin de la guerre".

Selon des sources des autorités de défense israéliennes, aucun des hauts dirigeants visés par l'opération n'aurait été éliminé. Certains auraient peut-être été blessés, mais leurs vies ne seraient pas en danger, ce qui expliquerait leur absence d'apparitions publiques ces derniers jours.

Ces évaluations confirment les déclarations du Hamas. L'organisation a annoncé vendredi que Khalil al-Hayya, l'un de ses principaux dirigeants, avait survécu à l'attaque israélienne. Selon le communiqué du mouvement terroriste, al-Hayya a même pu participer aux funérailles de son fils Hamam, tué lors de l'opération de Doha, grâce à des "mesures de sécurité spéciales prises au Qatar".