Une commission d’enquête internationale indépendante mandatée par le Conseil des droits de l’Homme de l'ONU accuse Israël de commettre un génocide dans la Bande de Gaza.

Les membres de cette commission accusent les responsables israéliens et en particulier le Premier ministre Netanyahou d'avoir poussé à ''commettre un génocide dans l'enclave palestinienne''.

D'après ce rapport, quatre critères sur les cinq constitutifs retenus par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948 ont été remplis.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a vivement réagi à ce rapport dirigé par Navi Pillay, Chris Sidoti et Milon Kothari.

Le ministère a indiqué que ces trois rapporteurs ''agissent comme relais du Hamas'' et qu'ils sont ''connus pour leurs positions ouvertement antisémites et dont les propos ignobles à l'égard des Juifs ont été condamnés à l'échelle mondiale''.

Israël dénonce un document qui ''repose exclusivement sur les mensonges du Hamas, repris et relayés par d’autres. Ces manipulations ont déjà été totalement déconstruites, notamment dans une étude universitaire indépendante et approfondie du BESA, qui a réfuté point par point chaque allégation mensongère de génocide. Sans surprise, les trois auteurs n’ont fourni aucune réponse aux conclusions claires de l’étude du BESA. À l’inverse des contrevérités contenues dans ce rapport, c’est bien le Hamas qui a tenté de commettre un génocide en Israël — en assassinant 1200 personnes, en violant des femmes, en brûlant vives des familles entières et en proclamant ouvertement son objectif d’exterminer chaque Juif''.

En conclusion, le ministère israélien écrit: ''Il est à noter que les trois auteurs de ce rapport fabriqué ont récemment démissionné. Ils ne doivent en aucun cas être remplacés. Israël rejette catégoriquement ce rapport mensonger et partial, et appelle à la dissolution immédiate de cette Commission d’enquête''.