Sous la direction d’Abou Mazen, le vice-président de l'Autorité Palestinienne, Hussein al-Sheikh a réuni à Ramallah le Premier ministre palestinien Mohammad Mostafa, les responsables des services de sécurité, le conseiller juridique du gouvernement et d’autres hauts fonctionnaires.

La réunion a abordé les derniers développements sur la scène politique et sécuritaire, notamment « l’escalade israélienne en Judée-Samarie et à Jérusalem-Est » et la poursuite des combats dans la bande de Gaza. Les participants ont salué la reconnaissance massive de l’État palestinien par plusieurs pays, qu'ils ont qualifié de « victoire pour les droits nationaux du peuple palestinien, en faveur de la justice, de la paix et de la sécurité dans la région ».Conformément aux directives d’Abou Mazen, des plans ont été établis pour « renforcer la présence du peuple palestinien sur sa terre, assurer sa sécurité et soutenir ses besoins dans cette période sensible ».
Jeudi, le président de l'Autorité Palestinienne doit prendre la parole devant l'ONU par vidée. En effet, l’administration Trump n'a pas délivré de visas aux hauts responsables palestiniens et à l’OLP, y compris Abou Mazen. Par crainte qu'Israël ne bloque la diffusion de son discours depuis Ramallah, une copie vidéo du discours d’Abou Mazen, a été envoyée à la Jordanie.
Nasser Lahham, proche d’Abou Mazen et cadre de l’OLP, a rappelé que le président palestinien faisait depuis plus d’une décennie de ses discours annuels à l’ONU une demande insistante de reconnaissance de l’État palestinien. « Cette fois il a enfin eu gain de cause». Selon lui, malgré les réactions militaires israéliennes ou l’extension des implantations, Israël a « subi un échec sans précédent sur la scène internationale et arabe, les grandes puissances occidentales et les anciennes puissances coloniales ont rejoint la reconnaissance, tandis que les ministres du gouvernement israélien continuent à ignorer ou contrer ces décisions »