Depuis les attaques du 7 octobre et au cœur d’une période marquée par le terrorisme et deux guerres successives, Israël enregistre une vague sans précédent d’immigration. Plus de 50.000 nouveaux olim ont posé leurs valises dans le pays avec le soutien du ministère de l’Alyah et de l’Intégration et de l’Agence juive. Un tiers d’entre eux sont de jeunes adultes âgés de 18 à 35 ans, décidés à bâtir leur avenir en Israël. Parallèlement, environ 20.000 jeunes de la diaspora sont venus comme volontaires grâce au programme Masa, renforçant les rangs de ceux qui choisissent de s’associer au destin de l’État juif.
L’Agence juive ne s’est pas limitée à l’Aliyah. Elle a injecté des dizaines de millions de dollars pour venir en aide à plus de 22.000 victimes du terrorisme et de la guerre, offrant subventions d’urgence, accompagnement psychologique et programmes de résilience pour enfants. Près de 15.000 entrepreneurs – dont de nombreux réservistes – ont reçu subventions et prêts, afin de relancer une économie fortement touchée. Avec l’État et le soutien de la diaspora, un vaste projet de 1.000 logements dans la région de Tekouma a été lancé pour encourager l’installation de nouvelles familles dans l’enveloppe de Gaza.
Face à la montée de l’antisémitisme dans le monde, l’Agence juive a aussi renforcé son action internationale : près de 3.000 émissaires ont été envoyés dans 65 pays, dont plus de 120 sur des campus universitaires, afin de soutenir les communautés juives et les étudiants confrontés aux campagnes hostiles. « Même dans l’ombre de la guerre, nous construisons une société forte et unie », a déclaré Doron Almog, président de l’Agence juive, appelant à la libération rapide des otages encore détenus.
À l’approche du Nouvel An juif, l’heure est à la fois au bilan et à l’espérance. Pour Yehuda Setton, directeur général de l’Agence, « notre mission n’est pas seulement de réparer ce qui a été brisé, mais de bâtir ensemble l’avenir : un avenir de résilience, d’appartenance et de communautés fortes ».