Samedi soir, les forces de sécurité israéliennes ont libéré une jeune femme qui avait été séquestrée par des Palestiniens à Jéricho, depuis la veille.

Elle a livré un premier témoignage qui traduit les heures difficiles qu'elle a passées là-bas.

Selon ses déclarations, elle avait entretenu des conversations et des échanges de messages avec un homme pendant "une certaine période" avant d'accepter de le rencontrer. "Au début, je ne voulais pas, mais j'ai fini par accepter. Il m'a envoyé un lieu de rendez-vous. Je pensais au départ qu'il était juif, j'ai découvert après coup qu'il était palestinien", a-t-elle confié aux enquêteurs.

À son arrivée sur place, la jeune femme affirme avoir été victime d'une agression sexuelle : "Plusieurs hommes se sont jetés sur moi et l'un d'eux m'a menacée avec un pistolet". Elle a ensuite été transportée de force en voiture jusqu'à un appartement de Jéricho où elle a été retenue captive.

Profitant d'un moment d'inattention, la victime est parvenue à s'échapper brièvement dans une autre pièce de l'appartement. "Après l'agression, j'ai réussi à fuir dans une autre pièce pour appeler un ami et la police", a-t-elle raconté. Cet appel, reçu vers 18h00, a été décisif pour son sauvetage.

La jeune femme a également indiqué que d'autres Palestiniens sont arrivés progressivement dans l'appartement avant l'opération qui lui a permis d'être sauvée. Grâce à la géolocalisation de son téléphone portable, qui a révélé son entrée dans la zone plus tôt dans la journée, la police palestinienne a pu localiser avec précision le lieu de détention et intervenir.

Le commissaire Moshe Pinchi, commandant du district de Judée-Samarie, a confié la suite de l'investigation à l'unité centrale du district. Si l'affaire est pour l'instant traitée comme une enquête criminelle, les autorités n'écartent pas la possibilité d'un mobile terroriste.

Récemment immigrée en Israël et ne maîtrisant pas couramment l'hébreu, la victime a été transportée à l'hôpital pour un examen médical après sa libération. La police examine également l'hypothèse qu'elle ait pu être exploitée en raison de ses difficultés linguistiques et de sa méconnaissance du contexte local.

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