Israël

"Peignez Israël en jaune" : des dizaines d'entreprises changent leurs logos pour les otages

Cette campagne symbolique, qui a débuté à la veille de Roch Hachana, se poursuivra jusqu'à la semaine du 7 octobre 2025

2 minutes
25 septembre 2025

ParJohanna Afriat

"Peignez Israël en jaune" : des dizaines d'entreprises changent leurs logos pour les otages
Les marques israéliennes "repeintes" en jaune

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Des dizaines d'entreprises israéliennes de premier plan ont décidé de modifier temporairement leurs logos dans le cadre de l'initiative "Peignez Israël en jaune", lancée conjointement avec le siège des familles des personnes enlevées. Cette campagne symbolique, qui a débuté à la veille de Roch Hachana, se poursuivra jusqu'à la semaine du 7 octobre 2025, marquant le deuxième anniversaire de l'attaque du Hamas.

L'initiative rassemble un éventail remarquablement large d'acteurs économiques israéliens. Parmi les participants figurent des géants bancaires comme Bank Hapoalim, des entreprises technologiques internationales telles que Fiverr et Playtika, des compagnies aériennes comme Arkia et EL AL, ainsi que des marques grand public comme Tnuva et Tiv Taam.

Le secteur financier est particulièrement représenté avec la participation d'Isracard, Migdal, Altshuler Shaham et Mercantile. L'industrie technologique n'est pas en reste avec Natural Intelligence ou Keter parmi les signataires.

Cette mobilisation dépasse le cadre strictement commercial puisqu'elle inclut également des collectivités locales, à l'image de la municipalité de Kfar Shmaryahu, ainsi que des organisations professionnelles comme l'Association Marketing. Des PME ont également rejoint le mouvement, témoignant d'un élan national qui traverse tous les échelons de l'économie israélienne.

Le choix du jaune n'est pas anodin : cette couleur est devenue le symbole international de la solidarité avec les otages israéliens détenus à Gaza. En modifiant leurs identités visuelles, ces entreprises transforment leurs communications commerciales en messages politiques, maintenant ainsi la pression sur l'opinion publique nationale et internationale en faveur de la libération des otages.

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