Les détracteurs du Premier ministre israélien, à l'extérieur comme à l'intérieur d'Israël, ne se sont pas privés de faire remarquer que celui-ci s'est exprimé devant une salle clairsemée à l'Assemblée générale de l'ONU vendredi dernier.
Avant qu'il ne commence son discours, de nombreux diplomates ont ostensiblement quitté la salle, un cérémonial, qui précisons-le, a cours chaque année au moment où le Premier ministre israélien prend la parole dans le cadre de ce rendez-vous.

Lorsque l'on observe le détail des pays qui ont décidé de boycotter le discours de Netanyahou, on constate d'abord que la majorité des délégations étaient en réalité présentes. En effet, sur les 190 délégations, 80 étaient absentes.

Par ailleurs, l'immense majorité de ces pays qui ont refusé d'écouter Netanyahou sont des pays arabes, africains et sud américains. Deux pays européens se sont joints à eux: l'Espagne et l'Irlande dont la politique anti-israélienne virulente n'est plus à détailler.

Tous ces pays ont, en revanche, assisté au discours du Président iranien ou syrien.

Notons, également, qu'un public peu nombreux en salle ne signifie pas que l'audience n'était pas importante pour le discours du Premier ministre Netanyahou. En effet, par le biais des retransmissions, des millions de personnes à travers le monde l'ont suivi, les extraits diffusés sur les différents réseaux sociaux par les médias internationaux ont recueilli des millions de vues, plus d'un million de personnes ont scanné le QR code sur le badge que Netanyahou portait à son costume - 30% des connexions venant d'Iran et de la Bande de Gaza.