L’arrestation de 425 militants pro-palestiniens de la « flottille de la liberté pour Gaza » par la marine israélienne a provoqué une vague de protestations internationales, notamment en Italie. À Rome, une manifestation pro-palestinienne de grande ampleur a éclaté après la diffusion d’une rumeur affirmant que des détenus italiens subissaient des sévices en Israël.

Alerté, le chef du renseignement italien a contacté son homologue israélien, David -Dedi- Barnea, pour obtenir des preuves tangibles du bon traitement réservé à ses ressortissants. Face à l’urgence, Barnea a transmis la demande à la ministre des Transports Miri Regev, présente au port d’Ashdod lors de l’accueil des centaines de détenus.

Regev et le commissaire de police Dani Levi ont alors fourni rapidement photos et vidéos montrant l’état des détenus, parmi lesquels figuraient plusieurs Italiens. Ces documents ont été envoyés directement aux autorités de Rome afin de calmer la colère populaire et d’éviter un glissement vers une crise diplomatique.

En parallèle, le climat mondial reste électrique : rien que pendant Yom Kippour, les organisations juives ont recensé 21 incidents antisémites dans de grandes villes comme Cracovie, Barcelone, Paris, New York et Rome. Après l’attentat de Manchester, où deux fidèles ont été assassinés dans une synagogue, le Royaume-Uni a décidé de renforcer drastiquement la sécurité autour de ses lieux de culte juifs.