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Apple accusé d’antisémitisme après le licenciement d’un employé juif

Un salarié converti au judaïsme affirme avoir été victime de propos antisémites et renvoyé pour avoir refusé de travailler le samedi. L’agence fédérale de lutte contre les discriminations attaque Apple en justice.

2 minutes
3 octobre 2025

ParDelphine Miller

Apple accusé d’antisémitisme après le licenciement d’un employé juif
Apple

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Aux États-Unis, Apple fait face à une plainte pour discrimination religieuse après le licenciement d’un employé qui s’était récemment converti au judaïsme. La procédure a été engagée par l’Equal Employment Opportunity Commission (EEOC), l’agence fédérale chargée de faire respecter les lois anti-discrimination sur le lieu de travail.

Selon le dossier déposé devant la justice, l’homme, employé depuis 2007 dans un Apple Store de Virginie comme technicien d’assistance, avait officialisé sa conversion au judaïsme en 2023. Dès lors, il avait demandé à ses supérieurs de ne pas travailler le samedi, jour du Shabbat. Son responsable hiérarchique aurait non seulement rejeté cette requête, mais aurait également formulé des remarques antisémites.

Le salarié a été licencié en janvier 2024, quelques jours après avoir refusé de travailler un vendredi soir. Pour l’EEOC, cette décision constitue une violation flagrante du droit à la liberté religieuse garanti aux employés américains.

Apple, de son côté, affirme prendre « très au sérieux » les questions de diversité et d’inclusion. L’entreprise n’a pas encore réagi publiquement sur cette affaire précise. Le procès à venir pourrait mettre en lumière les obligations légales des employeurs face aux demandes religieuses de leurs salariés, ainsi que les limites de la tolérance dans l’un des géants de la Silicon Valley.

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