À la suite d'une réunion d'urgence organisée à New York entre les responsables du Conseil de Yesha et le Premier ministre Binyamin Netanyahou, une clause explicite a été retirée du projet d'accord sur la libération des otages négocié entre Israël et les États-Unis. Cette disposition engageait Israël à ne pas étendre sa souveraineté sur les territoires de Judée-Samarie.
Lors de cette rencontre, à laquelle participaient le président du Conseil de Yesha, Israël Gantz, le président du Conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, le maire d'Ariel, Yair Shetbon, et le directeur général du Conseil de Yesha, Omer Rahamim, le Premier ministre n'a donné aucun engagement clair concernant la question de la souveraineté.
Ce n'est que le lendemain, alors que la délégation se trouvait au Congrès à Washington et lors de la publication du plan officiel, qu'ils ont constaté que cette clause ne figurait pas dans la version finale.
Néanmoins, le Conseil de Yesha a souligné que l'accord contenait encore des dispositions permettant la création d'un État palestinien et la libération de terroristes.
Dans ce contexte, le Conseil de Yesha a annoncé que le projet d'extension de la souveraineté israélienne demeurait une priorité absolue, et que ses dirigeants poursuivraient leur campagne pour sa mise en œuvre durant la législature actuelle.