L’accord signé entre le Hamas et les médiateurs internationaux détaille les conditions de la fin de la guerre de Gaza et du retour des derniers otages, détenus depuis plus de deux ans.
Le document, portant notamment la signature de Steve Witkoff, stipule qu’à la suite de l’annonce officielle du président américain Donald Trump, Israël suspendra toutes ses opérations militaires dans la bande de Gaza, y compris les bombardements aériens et d’artillerie. Dans les zones d’où Tsahal se retirera, les vols de reconnaissance seront également interrompus. Une clause définit les secteurs précis dont l’armée israélienne se retirera, avec la garantie qu’elle n’y reviendra pas.Le texte précise qu’une fois cette phase enclenchée, l’aide humanitaire reprendra selon les mêmes modalités que l’accord de janvier dernier.
Après le retrait de Tsahal, le Hamas devra libérer tous les otages — vivants et morts — dans un délai de 72 heures. Le mouvement islamiste s’est engagé à rassembler les informations détenues par les différentes factions palestiniennes et à les transmettre au Comité international de la Croix-Rouge et aux médiateurs, en échange de données israéliennes sur les terroristes palestiniens et prisonniers de Gaza décédés en détention. Un responsable palestinien impliqué dans les négociations a toutefois prévenu que la restitution des dépouilles pourrait toutefois s’étaler sur plusieurs mois.
Contrairement aux accords précédents, le Hamas s’engage à ne pas organiser de cérémonies de propagande ni à autoriser de couverture médiatique lors de la libération des otages — qu’ils soient vivants ou morts. De son côté, Israël procédera à la libération simultanée d’un nombre convenu de terroristes également sans caméras.
Les discussions sur le désarmement du Hamas, la gouvernance civile à Gaza et le retrait total de Tsahal se tiendront dans la deuxième phase des négociations.