Un haut responsable de la famille royale saoudienne a affirmé ce dimanche qu’il n’y aurait aucune normalisation des relations avec Israël tant qu’un gouvernement israélien n’adoptera pas le principe de la solution à deux États. Selon lui, « cela ne se produira pas avant la formation d’un nouveau gouvernement, probablement à la fin octobre 2026 ». Le responsable saoudien estime qu’un changement politique à Jérusalem pourrait rouvrir la voie à un règlement régional : « Peut-être qu’avant la fin octobre 2026, si un nouveau gouvernement israélien accepte le principe des deux États et met fin à la crise au Moyen-Orient une fois pour toutes – si Dieu le veut – la normalisation deviendra possible. »
Il a insisté sur le fait qu’un tel accord serait conditionné à des garanties de sécurité pour Israël émanant de l’ensemble des pays arabes : « La normalisation se réalisera avec l’assurance du plein soutien sécuritaire d’Israël par tous les États de la Ligue arabe, le Conseil de coopération du Golfe et l’Organisation de la coopération islamique. »
Et d’ajouter avec une pointe d’ironie : « Gaza et la Cisjordanie seront démilitarisées. Vous verrez alors la famille royale saoudienne – moi y compris – acheter des maisons à Nahariya et y passer nos vacances deux fois par an. »
Le même interlocuteur avait déjà déclaré, en août dernier, qu’aucune avancée n’était envisageable tant que Benyamin Netanyahou et la droite radicale resteront au pouvoir : « Après les élections de fin octobre 2026, le Likoud devrait perdre, et le prix que paiera Israël sera lourd, conséquence d’une politique erronée menée par Netanyahu et l’extrême droite kahaniste. » Il jugeait alors que le futur gouvernement aurait « du mal à réparer erreur après erreur ».