Dans une lettre adressée à tous les combattants — soldats du service obligatoire, réservistes et officiers — Zamir rend hommage à ceux qui, depuis le 7 octobre, ont mené la bataille avec une détermination inébranlable.
Il rappelle la douleur du début de guerre, mais décrit surtout la réaction immédiate :
« Au milieu du choc, une génération entière s’est levée pour combattre. Une génération qui ne renoncera ni à la victoire, ni à la justice. »
Il souligne que le combat mené depuis un an n’a pas seulement permis de reprendre l’initiative militaire, mais de redéfinir la posture stratégique d’Israël :
« Vous avez refaçonné le Moyen-Orient. Vous avez redéfini le concept de sécurité d’Israël pour les décennies à venir. »
Alors que tout le pays se prépare à accueillir les otages, le chef d’état-major rappelle que cette mission n’est pas un compromis mais un devoir :
« Cette mission est née des valeurs d’un peuple libre sur sa terre. Nous avons choisi la vie. »
Et il prévient — même à la veille de ce moment espéré :
« Tsahal ne posera pas les armes tant que la menace existera. Que nos ennemis sachent : Israël ne sera plus jamais surpris. »