Selon Ynet et Channel 12, environ 1 900 terroristes palestiniens ont été libérés — dont près de 250 considérés comme « ayant du sang sur les mains », reconnus coupables d’attentats mortels contre des civils ou des soldats. Certains purgeaient jusqu’à présent des peines de perpétuité.
La majorité des libérés — plus de 1 700 — ont été transférés vers la bande de Gaza, où leur arrivée a donné lieu à des scènes de liesse. Le Hamas a organisé des accueil publics, drapeaux verts levés, musique et slogans de victoire. Une centaine de terroristes ont été relâchés en Judée-Samarie, une quinzaine à Jérusalem-Est, tandis qu’environ 130 ont été expulsés vers l’étranger, conformément à l’accord.
D’après Al-Arabi et Quds News, les médias palestiniens qualifient ces hommes de « mujahidin rentrés au combat », certains jurant déjà de « reprendre la résistance ».
Côté israélien, le gouvernement rappelle que la libération des terroristes ne pouvait intervenir qu’après le retour des otages vivants, afin d’éviter un nouveau chantage. Mais plusieurs responsables sécuritaires préviennent : une partie des libérés appartient encore aux infrastructures opérationnelles du terrorisme palestinien — et pourrait reprendre les armes rapidement.
