Selon le Guardian, l’Égypte devrait prendre la tête de la force internationale chargée de sécuriser la bande de Gaza, aux côtés de la Turquie, de l’Indonésie et de l’Azerbaïdjan.
Cette mission, soutenue par les États-Unis et plusieurs pays européens, vise à préparer la phase post-Hamas et à assurer le maintien de la sécurité dans l’enclave.
Les troupes occidentales ne participeraient pas directement, mais le Royaume-Uni a dépêché des conseillers militaires auprès de la cellule américaine en Israël.
Washington souhaite un dispositif inspiré du modèle haïtien, bénéficiant du soutien de l’ONU sans déploiement complet sous son drapeau.
Le Guardian rapporte également que Londres forme une nouvelle police palestinienne, tandis que la force internationale aurait pour mandat de stabiliser le territoire avant un éventuel transfert d’autorité vers une administration palestinienne unifiée.
Si cette force parvient à s’imposer, Tsahal poursuivrait son retrait progressif, tout en maintenant une zone de sécurité le long de sa frontière sud.
Le désarmement du Hamas reste toutefois le principal point de blocage.
Londres propose un modèle inspiré du processus de paix nord-irlandais, où les armes de l’IRA avaient été neutralisées par une instance indépendante.
Une option consisterait à ce que les armes soient remises à une autorité palestinienne, sous supervision internationale.
Une configuration qui placerait l’Égypte au centre du nouvel équilibre régional.