France

Braquage du Louvre : le musée dément avoir fait appel à une société israélienne pour enquêter

La société de renseignement CGI Group fondée par un ancien chef du Shin Bet affirmait avoir été contactée

2 minutes
20 octobre 2025

ParJohanna Afriat

Braquage du Louvre : le musée dément avoir fait appel à une société israélienne pour enquêter
Musée du Louvre Photo : iStock

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Le Louvre a fermement démenti, ce lundi, avoir fait appel à la société israélienne de renseignement CGI Group pour enquêter sur le cambriolage spectaculaire survenu la veille dans ses murs. Le musée dément ainsi fermement les déclarations de la société privée fondée par l'ancien chef du Shin Bet, Yaakov Perry.

« À titre exceptionnel, le Louvre nous a demandé (…) de restituer les trésors dérobés, compte tenu de notre expérience, notamment lors du vol d’un milliard d’euros à Dresde en 2019 », avait déclaré à l’AFP Zvika Naveh, PDG de la société, spécialisée dans les enquêtes privées sur des vols de heute valeur. Il évoquait notamment la récupération de pièces majeures dérobées au musée Grünes Gewölbe, en Allemagne.

Mais la direction du Louvre a opposé un démenti catégorique : « La direction du Louvre dément », a-t-elle indiqué à l’AFP, sans plus de détails.

Selon Zvika Naveh, la demande aurait été transmise « par un intermédiaire au nom du Louvre et d’autres entités, notamment des compagnies d’assurances ». Là encore, le musée persiste : « On n’a contacté personne », a assuré sa direction.

Le vol, survenu dimanche 19 octobre dans la galerie d’Apollon, a visé huit pièces exceptionnelles de la collection dite des « joyaux de la couronne de France ». Parmi les objets volés figurent le diadème de l’impératrice Eugénie, incrusté de près de 2 000 diamants - finalement retrouvé peu après le cambriolage - ainsi que des colliers ayant appartenu à Marie-Amélie, dernière reine de France, et Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III.

La police française est actuellement à la recherche de quatre individus soupçonnés d’avoir mené l’opération éclair, qualifiée de « très professionnelle » par une source proche de l’enquête.

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