L’image a ému toute Israël : le capitaine (rés.) Maxim Herkin, récemment libéré de captivité à Gaza, est monté sur scène vêtu de l’uniforme de Tsahal, lors d’une cérémonie d’excellence du centre logistique de l’armée. Devant ses camarades, il a déclaré avec émotion : « Grâce à vous, je suis revenu à la maison. Cette unité a toujours fait partie de ma vie. »
Âgé de 36 ans et originaire de Tirat Carmel, Herkin avait été enlevé lors du festival Supernova le 7 octobre. Deux mois avant l’attaque, il venait d’obtenir son brevet d’officier et devait commencer son service de réserve comme commandant de peloton au bataillon logistique 6917, le 9 octobre — deux jours seulement après son enlèvement.
Né dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine, Herkin a grandi dans une famille russo-israélienne discrète. Sa mère, Tala, a expliqué après sa libération que la famille avait choisi le silence médiatique en raison de son service militaire. Lors de son enlèvement, Maxim avait sur lui son téléphone et sa carte militaire, qu’il a eu la présence d’esprit de se débarrasser avant d’être capturé par le Hamas.
Sa réapparition en uniforme, à peine quelques jours après sa libération, symbolise pour beaucoup la force d’un soldat israélien déterminé à tourner la page du cauchemar, sans renoncer à l’uniforme qu’il chérit.