Dans un entretien accordé au quotidien Al-Araby Al-Jadeed, un haut responsable palestinien a averti que le maintien en détention des prisonniers les plus emblématiques – parmi lesquels Marwan Barghouti, Abdallah Barghouti, Ibrahim Hamed et Ahmad Saadat – risquait de devenir une « plaie béante » susceptible de provoquer une « explosion » sécuritaire.
Selon lui, la perpétuation de la situation actuelle légitime le Hamas et d'autres organisations à œuvrer pour leur libération par tous les moyens, y compris par des enlèvements.
Le responsable palestinien a également révélé que le Hamas avait insisté auprès des médiateurs sur le fait que l'organisation ne consentirait pas à ignorer la question de leur libération lors de la mise en œuvre de la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu. ''Il n'y aura pas de solution définitive'', a martelé le Hamas, ''tant que ces détenus ne seront pas libérés des prisons israéliennes''.
Par ailleurs, le Hamas exige d'Israël l'amélioration des conditions de détention des terroristes emprisonnés dans les établissements pénitentiaires israéliens. Le Hamas propose, par ailleurs, que les chefs terroristtes emprisonnés soient transférés sous la garde d'un pays tiers pour une période transitoire, en attendant une décision finale sur leur sort. Les États mentionnés dans ce cadre sont le Qatar, la Turquie et l'Algérie.
Israël a clairement indiqué, à maintes reprises, que la libération des ces prisonniers emblématiques constituait une ligne rouge qui ne serait pas franchie.