Les enquêteurs soupçonnent la générale Yifat Tomer Yeroushalmi d'avoir mis en scène sa tentative de suicide dans le but de faire disparaitre son téléphone portable, pièce centrale de l'affaire dans laquelle elle est impliquée.
Les enquêteurs soupçonnent qu'elle aurait emporté deux téléphones portables : l'un destiné à permettre sa localisation, l'autre à être jeté à la mer. La lettre laissée serait également une mise en scène. Selon les sources, quiconque lit attentivement ce courrier comprend immédiatement qu'il ne s'agit pas d'une véritable lettre d'adieu. Le texte serait ambigu, singulier et truffé d'allusions qui ne correspondent pas aux caractéristiques habituelles des lettres de suicide.
Sa stratégie aurait été minutieusement élaborée selon les soupçons. Les investigations révèlent plusieurs éléments laissant penser à une mise en scène élaborée : elle s'est rendue à la mer, un lieu dépourvu de caméras de surveillance, elle a dissimulé son véhicule afin d'en compliquer la découverte, elle est entrée dans l'eau pour faire disparaître son téléphone, elle s'est déplacée de la plage de Hatzuk à la plage de Sharon afin d'élargir la zone de recherche de l'appareil, elle a laissé une lettre destinée à fournir une couverture prétendument suicidaire à cette démarche.
Selon les sources de l'enquête, elle aurait bénéficié de conseils de professionnels pour orchestrer ce scénario.
Pour l'heure, le téléphone de la générale est toujours introuvable. Elle doit être présentée devant un juge ce lundi matin pour la prolongation de sa garde à vue.
Elle est actuellement écrouée pour des soupçons ''de fuites d'informations et d'autres infractions pénales graves'', selon le communiqué de la police.