Dans un message publié le 16 décembre 2025 sur le réseau social X, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, Danny Danon, a exposé la vision israélienne des priorités à atteindre d’ici 2026. Présentées comme des « résolutions », ces orientations traduisent la ligne défendue par Israël sur la scène internationale.
Désarmement du Hamas
La première priorité concerne le Hamas, dont le désarmement est jugé indispensable par Israël. Selon Jérusalem, l’existence d’une organisation terroriste armée à Gaza rend impossible toute stabilisation sécuritaire, toute reconstruction durable et toute gouvernance civile crédible dans l’enclave.Neutralisation des proxies soutenus par l’Iran
Israël insiste ensuite sur la nécessité d’éliminer les organisations armées soutenues par l’Iran dans la région. Ces groupes, présents notamment au Liban, en Syrie et ailleurs au Moyen-Orient, sont perçus par Israël comme un instrument central de la stratégie iranienne visant à déstabiliser les États et à encercler Israël militairement.Responsabilisation de l’Autorité palestinienne
Troisième axe évoqué : la réforme du fonctionnement de l’Autorité palestinienne. Le message appelle explicitement à la fin des mécanismes de rémunération des terroristes et du financement des familles d’auteurs d’attentats, un dossier régulièrement dénoncé par Israël auprès des institutions internationales et des pays donateurs.Une Syrie protégeant ses citoyens et ses minorités
Israël évoque également la situation syrienne, appelant à l’émergence d’un État capable de protéger ses populations civiles et ses minorités, sans persécutions. Cette position intervient dans un contexte de fragilité persistante du pays et de présence de forces hostiles à proximité de la frontière israélienne.Vers un Moyen-Orient fondé sur la paix et la coopération
Enfin, la cinquième priorité esquisse une vision régionale plus large : celle d’un Moyen-Orient reposant sur la coopération et la paix. Cette orientation s’inscrit dans la continuité des accords d’Abraham et de la volonté israélienne de renforcer les partenariats avec les États arabes engagés dans des dynamiques de normalisation.
À travers ce message diffusé à la fin de l’année 2025, Israël réaffirme à l’ONU une doctrine constante : la paix régionale ne peut, selon Jérusalem, être dissociée de la lutte contre le terrorisme, de la fin de son financement et de la responsabilisation des acteurs étatiques.
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