Le 2 novembre 2025, à Las Vegas, Donald Trump a pris la parole devant des centaines de participants réunis pour le 40e anniversaire de la Coalition juive républicaine. Dans une ambiance survoltée, le président américain a livré un discours où Israël, l’Iran et la lutte contre l’antisémitisme ont occupé une place centrale.
Aux côtés de Miriam Adelson, de dirigeants communautaires et de grands donateurs pro-israéliens, Trump a rappelé ses décisions phares : reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, transfert de l’ambassade américaine, souveraineté sur le Golan, retrait du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et arrêt du financement de l’UNRWA, qualifiée de « corrompue ».
Évoquant l’opération Midnight Hammer, menée en juin dernier, il a affirmé : « Nous avons totalement anéanti la capacité d’enrichissement nucléaire de l’Iran », saluant la coordination entre Washington et Jérusalem « pour la sécurité du monde libre ». Il a réaffirmé sa détermination à empêcher Téhéran de devenir une puissance nucléaire et promis de « ne jamais reculer face à la tyrannie islamique ».
Le président a également évoqué le retour récent des otages israéliens : « Après deux années de ténèbres, vingt courageux otages retrouvent leurs familles », a-t-il déclaré, ajoutant que « beaucoup d’autres avaient déjà été libérés grâce à notre action ».
Abordant la lutte contre l’antisémitisme, Trump a vanté son décret obligeant toutes les agences fédérales à combattre la haine antijuive et a annoncé « l’expulsion des partisans du Hamas » présents sur le sol américain. Il a aussi dénoncé les universités « coupables de ne pas protéger leurs étudiants juifs ».
Dans un ton à la fois humoristique et revendicatif, il s’est félicité de son score électoral auprès des électeurs juifs : « Nous avons obtenu le meilleur résultat depuis 1988 ! Et avec tout ce que j’ai fait, je devrais faire encore mieux ! »
Enfin, il n’a pas manqué d’attaquer les démocrates, les accusant de « trahir Israël par faiblesse et idéologie » et de « fermer les yeux sur la haine antisémite qui se répand dans les universités ».
« Le discours de Las Vegas a confirmé la place centrale d’Israël au cœur de la politique étrangère de Donald Trump, qui a conclu : “Dieu bénisse Israël et l’Amérique.” »