Au Royaume-Uni, la montée de l’antisémitisme a pris une dimension particulièrement troublante à l’approche de Hanoucca. À Manchester, des enfants juifs ont eux-mêmes contacté la police pour demander la présence d’agents armés lors de fêtes de Hanoucca, selon les déclarations du chef de la police du Grand Manchester, Sir Stephen Watson, lors d’un événement du think tank Policy Exchange à Londres pasted.

Le responsable policier a décrit une situation devenue presque « normale » : écoles juives protégées par des barrières, gardes de sécurité permanents, et désormais des enfants – parfois âgés d’à peine dix ans – conscients de la menace au point de réclamer une protection policière renforcée pour des célébrations religieuses. Selon lui, l’attaque du 7 octobre en Israël a marqué un tournant psychologique majeur, transformant une menace perçue comme abstraite en une peur concrète et quotidienne au sein des communautés juives britanniques.

Sir Stephen Watson a également dénoncé des faits jugés « écœurants », faisant état de personnes à Manchester qui auraient célébré l’attentat antisémite meurtrier de Bondi Beach, en Australie, perpétré pendant Hanoucca. Ces signalements font actuellement l’objet d’enquêtes policières pasted.

Dans ce contexte tendu, la police du Grand Manchester et la Metropolitan Police de Londres ont annoncé un durcissement de leur position face à certains slogans scandés lors de manifestations, notamment « globalize the intifada ». Le chef de la police a été explicite : compte tenu des récents attentats antisémites, ce type de discours n’est plus toléré et pourra conduire à des arrestations immédiates. « Les mots ont un sens et des conséquences dans le monde réel », a-t-il averti.

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